Archives par étiquette : Manifestation

Manifestation contre le chomage et la précarité

L’INSÉCURITÉ SOCIALE, ÇA SUFFIT !

Pour le capitalisme, le chômage n’est pas un problème, c’est la compétitivité des entreprises qui compte. En trente ans, la productivité des travailleur(se)s de ce pays a été multipliée par cinq, ce qui permet de diminuer le nombre de salarié(e)s et le coût du travail, sans diminuer les profits engrangés.
Si ce n’est pas suffisant, les entreprises délocalisent et licencient pour être encore plus compétitives et augmenter leurs profits. Peu importe l’augmentation alarmante de la souffrance au travail pour celles et ceux qui ont conservé un emploi, avec perte du pouvoir d’achat, conditions de travail aggravées, angoisse permanente du licenciement par le chantage à la délocalisation en cas de refus du plan de « sauvetage » de l’entreprise. Pour garantir leurs profits, les patrons recourent de plus en plus aux contrats précaires (CDD) et intérimaires et aux contrats qui les exonèrent de charges sociales. Ils divisent ainsi leurs salarié(e)s et disposent d’une main-d’œuvre corvéable à merci.
L’État, qui se permet parfois de donner des leçons de « morale » aux entreprises qui délocalisent, a déjà supprimé plus de 135 000 postes de fonctionnaires et emploie plus d’un quart de ses personnels sous contrats précaires (Lcontractuels) et contrats aidés (CUI) pour assurer des tâches permanentes des services publics. Cela permet d’imposer plus facilement les réformes de casse des services publics, de les privatiser et d’appliquer la gestion des fonctionnaires en mode DRH (lettres et contrats de mission qui se substituent aux statuts).

La casse de la protection sociale, retraites et bientôt sécu, celle des services publics, le chômage endémique, la multiplication des emplois précaires et la précarisation des emplois dans le privé comme dans le public (les fonctionnaires n’ont plus la garantie d’emploi du fait de la loi de mobilité et de la refonte des politiques publiques), plonge une part de plus en plus importante de la population dans une insécurité sociale généralisée. C’est par le contrôle social, la répression antisyndicale et celle des mouvements sociaux que l’État répond à cette insécurité qui pourrit la vie de la majorité de la population, pour assurer la sécurité des profits de quelques-uns.

Un exemple : Pôle emploi

Pôle emploi, le géant né de la fusion entre les Assedics et l’ANPE, était présenté comme un moyen d’améliorer le service rendu aux chômeurs. Le relooking des agences et la communication passée, l’évidence s’impose : Pôle emploi est une arme efficace pour imposer le contrôle et le flicage de ses salarié(e)s et des chômeurs. Depuis la fusion et l’explosion du chômage, les agences – transformées en commissariats des chômeurs – sont sous pression. D’un côté, les agents du Pôle emploi subissent un management par les chiffres, une pression de leur hiérarchie, une perte de sens professionnel et une précarisation de leur emploi. 1 500 CDD ne seront pas renouvelés et 300 postes en CDI seront supprimés en 2011. Résultat : un véritable mal être au travail s’installe ; suicides et arrêt longues maladies se multiplient. De l’autre côté du guichet, les usagers devenus des clients sont placés sous contrôle. La chasse aux mauvais chômeurs est ouverte. Les radiations et les humiliations pleuvent, l’accompagnement est devenu inexistant et se résume à un contrôle mensuel… Pendant ce temps, le secteur privé remporte des marchés pour des ateliers ou des prestations bidon et s’engraisse sur le dos des chômeurs et des précaires. Nous n’avons pas à payer leur crise, la colère monte, faisons converger les luttes !

Le 4 décembre ne doit pas être la traditionnelle manif des chômeurs et des précaires sans lendemain. Continuons le combat tous ensemble, chômeurs précaires, travailleur(se)s du public comme du privé, dans des AG interprofessionnelles de quartiers, de villes, départementales et territoriales pour reconstruire par les luttes ce que le capitalisme détruit, pour conquérir la justice sociale et en finir avec l’insécurité sociale généralisée.

C’EST PAS À L’ÉLYSÉE, C’EST PAS À MATIGNON, C’EST PAS DANS LES SALONS QU’ON OBTIENDRA SATISFACTION, C’EST NOUS QUI TRAVAILLONS ET QUI CHÔMONS, ALORS C’EST NOUS QUI DÉCIDONS !

Télécharger le trac

La Luftansa fait du business en expulsant des immigrés…

Manifestation internet contre les expulsions d’immigrés auxquelles participent la Lufthansa

Le Secrétariat International de la CNT soutient l’appel suivant.

La forteresse Europe…

Avec la mise en place de la forteresse Europe, les opulentes sociétés de l’hémisphère nord se sont barricadées contre les mouvements des migrants et réfugiés. L’arsenal de cette forteresse est impressionnant : juridique, policier, carcéral, technologique. Les personnes qui réussissent à passer ont la vie dure: racisme, contrôles administratifs incessants, internement en foyers ou en centres de rétention, conditions de travail iniques. Certains, installés depuis longtemps en Allemagne, se voient refuser papiers et permis de séjours. Flattant des sentiments sécuritaires et populistes, cette politique permet aussi l’exploitation économique des immigrés, qui, dénués de droits sociaux et de toute possibilité de recours sont une main d´oeuvre très bon marché. Apothéose de cette enfreinte à la libre circulation des individus, l’Etat Allemand

…expulse…

plus de 40.000 personnes chaque année. La majeure partie des expulsions se fait par avion: plus de 32.000 personnes ont été attachées, bâillonnées puis renvoyées par les airs dans les pays qu’ils avaient décidé de quitter. Le 28 mai 1999, le soudanais Amir Ageeb est mort suite aux mauvais traitements de la police de l’air et des frontières allemande à bord d’un appareil de la Lufthansa.

…via la Lufthansa.

Non seulement la Lufthansa se met au service de cette politique autoritaire et réactionnaire, mais elle en fait aussi un business. Cette compagnie vend la majorité des billets de reconduite aux frontières. Elle est de ce fait devenue la cible de nombreuses critiques, et la mort d’Amir Ageeb à été le début de la campagne contre le business des expulsions : Stop Deportation Class.

Lufthansa goes offline !

La Lufthansa mise sur le e-commerce pour s’assurer le futur marché des réservations sur internet. Pour l´instant, seuls 10% des réservations se font sur la toile, mais leurs prévisions sont d’atteindre 40% en 2005. Ils font de l’argent en étant le transporteur de l’Etat qui expulse et veulent se développer sur internet ? Pourquoi alors ne pas les attaquer aussi sur ce front-là… ? Les actions politiques, sociales ou syndicales sont de plus en plus fréquentes sur internet. Et l’efficacité de ce type d’actions croît avec l’importance économique que les entreprises accordent à internet. Il n’est évidemment pas question de remplacer les luttes concrètes sur le terrain et dans la rue par des manifestations « online », mais de telles actions étendent le champ de notre résistance et peuvent nous offrir des moyens de pression efficaces. Internet permet aussi de se coordonner au niveau international : aujourd´hui la Lufthansa, demain Air France, après demain Sabena…

Manifestation « online » contre le commerce des expulsions.

Nous appelons, le mercredi 20 juin 2001, à 10h00 du matin (08h00 heure universelle) à se rendre sur le site de la Lufthansa, et à y participer à la saturation des réservations en ligne.

Comment cela sa passera-t-il exactement ?
Aussi simplement qu’une action physique : sur internet quand beaucoup de gens se connectent aux pages d’un site, la surcharge des requêtes peut en bloquer l’accès public.

Cela serait-il donc si simple ?
La Lufthansa possède une énorme capacité informatique pour assurer sa présence sur le net, et a donc la possibilité de répondre à un très grand nombre de connexions simultanées. C’est pourquoi nous mettrons à disposition un petit programme très simple d’emploi, qui permettra l’automatisation des requêtes sur le site.

Le but de cette action est d´arriver à montrer, par une large mobilisation internationale, l’étendue des protestations contre le businnes des expulsions. Le blocage effectif (mais aussi temporaire) de la page de la Lufthansa peut s’avérer être un excellent levier de pression pour qu’ils cessent de participer aux expulsions, leur image commerciale étant en cause.

Lufthansa goes offline ! Stop deportation businnes

Site de l´action :
http://go.to/online-demo
http://stop-dep-class.scene.as

Rendez-vous sur internet le mercredi 20 juin 2001, à 10 heures du matin.

Contact online-demo@gmx.net ou tel 0049 1 7750 290 83

Liste de discussion en francais. http://www.egroups.fr/group/louf

Pour s’inscrire il suffit d’envoyer un courriel vide à louf-subscribe@egroups.fr